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visite et entretien

En période de nidification, l'ouverture du nichoir est à éviter, sauf cas d'absolue nécessité ou si la visite entre dans le cadre d'une étude scientifique.


Malgré cela, voici quelques conseils que les plus curieux auront à respecter impérativement : le nichoir ne doit être ouvert que le moins souvent possible et jamais lorsque les jeunes sont proches de l’envol.
La visite sera rapide. On choisira de préférence, une journée ensoleillée.
En aucun cas on ne touchera au nid, aux œufs ou aux oisillons.

La période la plus appropriée pour visiter un nichoir est le début du nourrissage. En effet, un couveur surpris risque d’abandonner ses œufs alors que l’abandon d’oisillons, chez les espèces concernées, ne se produit qu’en cas de fort dérangement.

Lors de ces visites de contrôle, n’approchez pas du nichoir avec trop de discrétion : il faut que les oiseaux soient avertis de votre arrivée.
Si une visite est un peu tardive dans le déroulement de la reproduction et que les jeunes sont proches de l’envol, il se peut que ceux-ci quittent prématurément le nichoir à votre arrivée. Dans ce cas, c’est l’unique cas où il est nécessaire d’intervenir, prenez les oisillons (que vous mettez ensemble dans un tissus, par exemple) et replacez les dans le nid. Puis obturez l’ouverture pendant une dizaine de minutes, le temps qu’ils aient retrouvé leur calme.

Un nichoir construit aux proportions idéales et installé dans le meilleur des endroits offre le plus de chance de réussite des nichées. Malgré cela, il peut arriver que les oisillons meurent avant l'envol. Si vous constatez un tel incident, ne vous sentez pas coupable pour autant, vous n'êtes en rien responsable. Il existe des quantités de causes possibles de mortalité des jeunes oiseaux au nid (oisillons et parfois adultes) et beaucoup sont imprévisibles :



l'oisillon « tombé » du nid

Il arrive que l'on trouve un oisillon que l'on pense tombé du nid. Il s'agit bien souvent d'un envol prématuré plutôt que d'une chute.
Chez les espèces nidicoles, celles qui nous intéressent et fréquentent les nichoirs, les jeunes sont nourris par les parents pendant un temps variable suivant la sortie du nid. Ceux-ci se tiennent donc à proximité et il est suffisant de percher l'oisillon à l'ombre, hors de portée des chats et de laisser aux parents le soin d'achever l'élevage. Replacer le poussin dans le nichoir, c'est aussi risquer de provoquer l'envol du reste de la nichée.
Il n'y a aucun inconvénient à toucher un jeune oiseau et à y déposer ainsi notre odeur : l'odorat est, chez les oiseaux, un sens très peu développé.


Entretien

Un nichoir doit être débarrassé des matériaux du nid après chaque saison de reproduction : ces matériaux abritent toujours des parasites en grand nombre. De plus, les oiseaux ne réutilisent pas les nids d’une année sur l’autre, mais reconstruisent toujours.
Après décrochage du nichoir (la meilleure période est celle ou les hyménoptères cessent leur activité, soit fin septembre ou début octobre), évacuation des matériaux du nid et quelques jours de séchage, on peut brûler au chalumeau la paroi interne afin d’éliminer totalement les parasites.
On traite les parois externes afin d’assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois : peinture ou badigeonnage à l’huile (voir au chapitre « matériaux à utiliser »). L’étanchéité du toit est contrôlée et on débouche les trous d’évacuation pratiqués dans le fond.
On profite de l’occasion pour une inspection générale de l’état du nichoir et, le cas échéant, pour procéder aux réparations. On veille, par exemple, aux planches fendues et aux assemblages défaillants. Les fentes peu importantes peuvent être rebouchées avec un joint de silicone ou une pâte d’étanchéité quelconque. Les nichoirs trop endommagés sont réformés et remplacés.


Notez que si le nichoir ne peut être nettoyé, cela n'empêchera pas sa réoccupation l'année suivante, mais permettra aux parasites de boucler leur cycle de reproduction.


Il est parfois conseillé de procéder à l'entretien du nichoir en février, juste avant la période de nidification, de façon à laisser aux occupants hivernaux l'isolation constituée par les matériaux du nid. Mais le risque de parasitage est toujours possible, même en hiver, surtout si le temps est doux.


Lors du décrochage d’un nichoir, assurez-vous qu’il n’est pas occupé par une autre espèce animale : les chauves-souris, les abeilles, etc... doivent être respectées !
Parfois, une famille de lérots s'y est installée dans un douillet nid de mousse. Il vous faudra attendre qu'elle ait déménagé vers ses quartiers d'hibernation pour nettoyer votre nichoir, ce qui peut repousser cette activité à fin octobre.


Quelques hôtes inattendus des nichoirs

Nichoir contenant un nid de guêpes polystes Nichoir contenant un nid de frelons




















Ci-dessus à gauche : nid de guêpes polystes. A droite : nid de frelons.
Ci dessous : nid utilisé par des lérots.

Nichoir ayant été occupé par des lérots





















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